Crédit photo - Awa Coulibaly, Goethe-Institut BF
À ma génération, les rêveurs étouffés
Je nous vois… Une jeunesse débordante de talents, d’idées, de visions. Mais je nous vois aussi coincés, étouffés, rongés par des contraintes que nous n’avons pas choisies. Les passions, ces flammes qui devraient éclairer notre chemin, s’éteignent dans l’indifférence, le doute ou la peur du jugement.
Combien d’entre nous rêvent en silence ? Combien enterrent leurs passions sous des tonnes d’excuses « Ce n’est pas rentable. Mes parents ne comprendraient pas. Que vont dire les autres ? » Alors, on range nos rêves au placard. On se contente de vivre comme on nous l’impose, prisonniers des attentes de la société.
Mais je veux vous dire une chose, une vie sans passion, c’est une vie en noir et blanc. Les passions sont les couleurs qui donnent du sens à nos jours. Elles ne sont peut-être pas toujours pratiques ou lucratives, mais elles nourrissent l’âme. Elles nous rappellent que nous sommes vivants, que nous avons un rôle unique à jouer.
Que votre passion soit de créer, de chanter, d’écrire, d’enseigner, de parler, d’aider, ou même de rêver grand pour changer le monde, n’étouffez pas cette flamme. Oui, ce sera dur. Oui, vous rencontrerez des obstacles. Mais chaque pas vers ce qui vous fait vibrer est un acte de résistance, une déclaration de liberté.
À quoi sert-il de réussir dans des choses qui ne nous passionnent pas ? À quoi bon impressionner les autres si, au fond, nous ne sommes que des coquilles vides ? Soyons courageux. Osons aller là où notre cœur nous mène, même si le chemin est solitaire, même si les critiques pleuvent. Car au bout de ce chemin, il y a la fierté d’être soi, pleinement, profondément.
Alors, à toi qui lis ces mots, je te pose une question, qu’est-ce qui fait battre ton cœur ? Et qu’attends-tu pour y consacrer ta vie ?
Avec foi en nos rêves,
Un passionné parmi vous.